Je poursuis mes billets sur la sélection du Prix Audiolib 2014. C’est avec un court livre audio que je reviens aujourd’hui, seulement 2h54 d’écoute !
Au seuil de sa fin de vie, Bjarni – fermier islandais – décide de rompre le silence et d’écrire une longue lettre à son grand amour perdu, Helga, sa belle voisine. Il y raconte l’existence qui s’est écoulée, de l’après-guerre à nos jours, les temps qui changent, la solitude glacée, mais surtout livre le secret d’une âme simple et le regret qui la torture : n’avoir pas su rompre avec son mode de vie immémorial en fuyant avec elle à Reykjavík. Bouleversante, brûlante et souvent drôle, cette Lettre à Helga est aussi prétexte à l’évocation d’un monde révolu : celui d’une vie paysanne traditionnelle islandaise qu’anime une âme pétrie de lectures bibliques et de légendes, entre mer et glace. Un roman épistolaire rafraîchissant et grave à la fois.
Rufus interprète La Lettre à Helga en usant de toutes les facettes de son immense talent, mélange de mélancolie et de passion brûlante.
Mon bavardage
J’ai beaucoup de mal à rédiger cet article puisque j’ai oscillé constamment entre quelle déclaration d’amour ! et quelle brute épaisse ! Le principe de ce roman est très beau. le personnage principal, Bjarni, écrit une lettre à l’amour de sa vie Helga. Soit ! Le potentiel romantique est là et il y a de vrais beaux moments dans cette déclaration. Oui mais voilà, ces moments sont sans arrêt suivis de scènes triviales, bestiales, détestables à souhait. La sincérité extrême du personnage n’était peut être pas utile. Quel intérêt de raconter ses masturbations et autres pratiques sexuelles lui permettant de vivre près d’Helga, de l’aimer en secret ! Je ne vous parle pas des comparaisons permanentes entre les seins d’Helga et la palpation des brebis. Pas la peine de parler aussi crûment ! Un peu de poésie, c’est possible aussi non ? Deux solutions, ou alors je suis trop romantique ou alors je n’ai pas du tout été sensible à la vie de cet agriculteur islandais ? Les deux solutions semblent justes. Je me suis ennuyée ! Que de répétitions ! Quant au quotidien des agriculteurs islandais…
Heureusement ce livre est lu par Rufus. J’ai adoré sa voix grave, rauque. Il a réussi à m’envoûter un peu et m’a sauvée de mon ennui.
Moi aussi, Rufus m’a un peu sauvée de l’ennui.
Il a vraiment une voix particulière, attachante…
C’est un roman qui, j’en avais l’impression il y a quelques mois, faisait furreur sur la blogosphere et quand je l’ai enfin lu il y a quelques semaines…Deception. Oui parce que comme tu le dit, le potentiel est la, il y a de tres beaux passages et on sympahtise avec ce vieil homme qui met si longtemps a declarer ses sentiments mais a cote de ca, dans la forme, entre les repetitions sur ses seins lourds, ou ses mamelons dont il semble obsede, ca m’a gache un peu le plaisir je dirais.
Moi aussi ça m’a gâché le plaisir
Je suis totalement passée à côté de ce roman…
Ca me rassure, je me sens moins seule
Moi, je n’ai pas oscillé, je n’ai pas du tout aimé !!!!
Je comprends !
Contrairement à beaucoup d’autres lecteurs (ou peut-être lectrices), je n’ai pas beaucoup aimé ce bouquin.
Bonne semaine.
Je n’ai pas été conquise non plus
je n’ai pas aimé ce livre non plus, il plonge dans la caricature trop souvent…
Oui c’est caricatural et tellement brute parfois !
Et bien moi, j’ai aimé ce livre ! Bjarni m’a fait pensé à quelqu’un que je connais et qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau ! On est à la campagne, à une autre époque. Il faut se mettre dans le contexte pour comprendre le personnage.
Oui je me souviens de tes commentaires sur ce livre. Peut-être qu’effectivement je n’ai pas réussi à rentrer dans l’univers de ce personnage.
je n’ai pas aimé comme toi le caractère très bestial de cet homme mais je trouve que le style littéraire est d’une très belle qualité et j’ai été touchée par son attachement à sa campagne.
Oui c’est vraiment rageant et frustrant comme roman !
Comme Sylire, j’ai bien aimé cette histoire. C’est un peu cru, c’est vrai mais ça ne m’a pas dérangée… Je dois être moins romantique que toi! 😉
Est-ce une question de romantisme ? 😉
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