Véronique Ovaldé est une auteure que j’ai découvert avec Des vies d’oiseaux lorsque j’ai participé au Prix Goncourt des Lycéens avec ma classe. J’ai adoré son univers et sa personne. Pour l’avoir rencontrée, elle est très agréable à écouter, elle aime partager son métier, sa passion et elle est très belle ! Comment ça je m’égare. Je trouve que c’est une femme envoutante. C’est donc avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture de La grâce des brigands.
Quid ?
Un soir de juin 1989, Maria Cristina Väätonen reçoit un appel de Lapérouse : la voici replongée dans les méandres de son enfance au Canada. Elle a pourtant quitté son village à seize ans. Elle est devenue un écrivain célèbre et mène une vie libre et scandaleuse en Californie. Mais, au fond, elle est restée la vilaine soeur. Il lui faudra revenir sur ses pas pour conquérir définitivement sa liberté…
Je dois le dire tout de suite ce roman n’est pas un coup de coeur. Attention, je ne l’ai pas détesté, je m’attendais juste à être emportée par l’univers de Véronique Ovaldé et ça n’a pas été le cas. Cette conteuse ne m’a pas transportée cette fois-ci. Je ne me suis pas identifiée à Marie Christina Väätonen, je suis restée un peu en retrait de cette histoire.
Pourtant tout est bien présent dans ce roman : une relation mère-fille particulièrement tendue, une quête de rêves, une héroïne qui tente de s’en sortir, loin de sa famille et de sa famille néfaste. J’ai eu l’impression d’un puzzle déconstruit et ce n’est pas vraiment ce à quoi j’étais habituée avec l’auteure. Je n’arrive pas à en dire davantage tant ça me peine d’être passée à côté de ce roman. Vivement que Véronique Ovaldé écrive un nouveau roman !
J’ai malgré tout adoré le style de Véronique Ovaldé : ses phrases très poétiques glissent, sont rythmés et sonnent justes.
Je crois savoir qu’Enna a eu le même ressenti que moi. Mais nous sommes plusieurs à vous proposer cette lecture aujourd’hui. Allons voir leurs avis : Enna, Liliba, Leiloona, Lysée.
Je l’ai aimé mais j’avais vraiment préféré « Ce que je sais de Véra Candida » 😉
Il est vraiment en dessous je trouve
Il semble que nos avis soient tous similaires… Dommage !
Quel dommage !
C’était ma première rencontre avec cette auteure, et j’avoue avoir passé un bon moment avec ce roman. J’aimerais beaucoup lire « Ce que je sais de Vera Candida » qui a plus de succès que celui-ci.
Continue dans l’univers de cette auteure, il est particulier et beau
Pingback: La grâce des brigands, Véronique OVALDE | La bibliothèque de Lysée
Je n’ai jamais tout à fait compris pourquoi certains adoraient cet auteur ; pour moi c’est au mieux charmant, sans plus, au pire complètement mièvre… Cela dit, j’ai trouvé que ses personnages (qui me semblent souvent creux et inconsistants) étaient bien mieux construits dans la Grâce des brigands… Mais je crois que je suis le seul à trouver que c’est son meilleur roman !
Oui ce n’est vraiment pas l’impression que j’ai de ses romans et de celui-ci en particulier.
Pour ma part, le charme avait opéré !
🙂
Je ne suis pas tombée sous le charme. En fait j’aime la femme plus que ses livres je crois. Elle est très charismatique.
C’est exactement la question que je suis entrain de me poser…
J’ai fini par m’ennuyer un peu car je n’ai pas trouvé qu’elle donnait de liens à son roman, c’est dommage car ça partait bien : je suis déçue 😦
Moi aussi, j’attendais tellement de ce roman…
J’ai découvert Véronique Ovaldé avec « Déloger l’animal » j’avais trouvé l’écriture poétique mais je n’avais pas réussi à rentrer dans l’histoire. En lisant donc ton avis ci-dessus, je ne pense pas relire cette auteure ou du moins pas maintenant.
Cela vaut le coup de tenter encore une fois non ?
Un jour peut-être 😉
Je l’ai lu à sa sortie, je n’avais rien lu d’elle avant et franchement je n’ai pas accroché du tout, c’est un roman courant d’air, sans prise, dont il est difficile de parler car rien n’accroche, pas même le style pour moi.
l’histoire ne m’a vraiment pas accroché mais j’ai été sensible à la plume de l’auteure