Les vieux fourneaux 1. Ceux qui restent, Lupano et Cauuet

Il serait temps que je relise de la BD. J’adore ce genre littéraire mais je l’ai un peu désertée ces derniers temps. C’est grâce à l’événement La BD fait son Festival sur Priceminister que j’ai lu le premier opus de Vieux Fourneaux.

J’avais choisi cette BD car elle me rappelait Les petits ruisseaux de Rabaté que j’avais adorée. On suit Antoine et ses deux amis Mimile et Pierrot. Le premier vient de perdre sa femme Lucette. Ses deux compères viennent le soutenir dans cette épreuve. Ils ressassent leur souvenirs communs qui commencent dès leur plus jeune âge, se poursuivent dans la lutte syndicale. Et puis il y a, avec eux, Sophie, la petite fille de Lucette et Antoine. Elle apporte la fraîcheur, l’envie de continuer. Tous les 4 (ou plutôt 4 et demi puisque Sophie est enceinte), ils partent en Toscane pour éviter à Antoine de commettre l’irréparable. En effet, le notaire a remis un courrier écrit de la main de Lucette à Antoine. La révélation est un choc pour lui …

Génial ! Les personnages sont attachants, drôles, sensibles. On passe un moment de pure comédie, de pur bonheur. Tout sonne juste : les dialogues sont cinglants et très drôles, les dessins plein de piquants et de malice. Jamais ni Lupano ni Cauuet ne tombent dans la caricature. C’est une très belle leçon d’humanité que nous propose cette BD. J’ai adoré toutes les réflexions sur notre société qui sont sous-jacentes : l’industrie pharmaceutiques, la société de consommation…

J’ai hâte de lire la suite…. Viiiite !

Les avis de Noukette, Jérôme, Hélène, Jacques, Moka, Mo, Yaneck, Stephie…

Cette semaine, rendez-vous chez Stephie